Etape 10 - Saint-Étienne-Vallée-Française Saint-Jean-du-Gard

Jeudi 19 Mai - Départ 7 h 20 arrivée 12 h 20 env. 16 km.

Après une nuit un peu dure sur des matelas fatigués nous reprenons le chemin bien connu désormais vers St Etienne-Vallée-Française. Les petits oiseaux chantent pour saluer le début ensoleillé de notre dernière étape. Peu Après St Etienne nous quittons la route pour un chemin qui nous fait monter aussi rapidement qu'il nous fait descendre sur le route départementale (les joies des GR). Enfin nous passons le Gardon (ou un affluent) et entamons la montée vers noter dernière difficulté le col Saint-Pierre (596m) soit encore 300 mètres de dénivelé. Sylvie a quelques douleurs dans la hanche problème d'équilibrage de sac à dos - décidément nous aurons du mal à régler ce foutu sac. La montée au col est assez rude mais nous bénéficions d'une belle vue sur la ville de Saint-Etienne avec son clocher carré.

Dans la descente du col rude au début puis plus agréable nous cueillons diverses variétés de thym. Quelles odeurs dans ces bois de pins, de genévrier et de chênes verts, c'"est un climat qui devient nettement méditerranéen. Nous arrivons en vue de Saint-Jean-du-Gard, nous suivons le Gardon et passons sous le pont vieux qui a encore fière allure avec ses 4 arches. Voici devant la gare ferroviaire le terme de notre voyage sur les pas de Robert Louis Stevenson. Un bon repas au restaurant l'Oronge, le bus pour Nîmes puis le TGV pour Paris, l'adorable Guito qui nous attend à la gare de Lyon et un peu avant minuit nous sommes de retour à la maison...

Nous n'avons pas eu de bobos, quelques douleurs, quelques difficultés, certaines étapes un peu longues, surtout la première avec les gorges de la Loire sous aa chaleur qui laisseront un fort mauvais souvenir à Sylvie.

De bons moments de marche, des paysages variés appréciés par le beau temps que nous avons eu. Une France pas trop défigurée, pas de publicités au bord des chemins. Des habitants rares mais pas hostiles, une belle saison pour les fleurs, les arbres et les odeurs.

C'est sur de nouveau nous marcherons l'an prochain !

Etape 9 - Cassagnas Saint-Étienne-Vallée-Française

Mercredi 18 Mai - Départ 8 h 15 arrivée 16 h env. 24 km.

Nous avons passé une excellente nuit dans des lits bien confortables pas de bruits extérieurs calme absolu. Je fais une visite de Cassagnas avant le petit déjeuner. Le temple est à l'abandon, il menace ruine. R.L. Stevenson dans son livre évoque ce village ou il fait étape et parle de 370 villages et hameaux détruits, lors de la révolte des camisards, paysans huguenots - contre la révocation de l'Edit de Nantes par Louis XIV. Les temps changent...

Nous prenons un superbe petit déjeuner et nous quittons à regret cette table. Il faut bien prendre le chemin. et marcher dans des sous-bois de résineux variés, tous de belle taille dans cette forêt domaniale. La montée jusqu'au col de la Pierre plantée est assez longue mais pas trop difficile sur de larges chemins forestiers. Il fait beau même si parfois quelques nuages voilent le ciel. Descente vers Le Serre de la Cam puis Saint-Germain-de-Calberte.

Nous rencontrons un grand-père avec sa Deuche. Il nous parle de la guerre et de son engagement. Il a été forestier dans ces belles forêts. Nous traversons les villages des Faysses puis de Moles (le rapprochement est amusant !).

De belles terrasses supportent les plantations de châtaigniers, l'arbre mythique des Cévennes. Nous entamons ensuite 2 km sur le goudron de la D 884. En passant sur un pont sur le torrent de Lansuscle nous pouvons voir un jolis coin de pique-nique et nous rejoignons le bord de l'eau. : œufs durs, tome, bleu et pomme font notre repas les pieds dans l'eau. Nous reprenons la route et peu de temps après tombons sur notre gite "Le Chat Sauvage" tenu par un artiste peintre. L'aménagement est simple et nous sommes seuls. Il n'y a pas de ravitaillement sur place nous devons faire 2,5 km pour aller à l'épicerie (et autant au retour...) Nous prenons un bon demi de bière sur une terrasse ensoleillée. et faisons quelques courses au Spar local.

Retour au gîte ou nous préparons notre repas léger.

Etape 8 Florac - Cassagnas

Mardi 17 Mai - Départ 8 h 45 arrivée 15 h 15 env. 20 km.

Nous prenons un bon petit déjeuner grâce aux excellentes confitures de Monette notre hôtesse d'origine alsacienne -ceci explique cela : Rhubarbe, coing poire et épices, cassis à la cardamome, orange amère de Séville, fruits rouges à la badiane ...

Françoise et Dominique qui ont également fait étape ici partiront un peu après nous. EN passant en ville outre la façade de l'ancien couvent nous découvrons dans une pâtisserie de beaux gâteaux aux châtaignes qui rejoindrons le sac à dos.

Le chemin en balcon sous les châtaigniers est très agréable, nous trouvons une grande variétés de fleurs, nous en prélevons quelques unes pour illustrer notre cahier de route.

A saint Julien-d'Arpaon nous faisons une petite pause devant le monument aux morts 13 morts pour la France dans cette petite commune qui ne compte plus que 120 habitants. Nous notons des prénoms régionaux : deux Almire et un Palmire.

Nous sommes rejoints par Dominique et Françoise et nous faisons quelques photos. Le chemin se déroule sur l'ancienne voie ferrée la pente est douce et continue. Nous sommes à proximité de la rivière "La Mimente" aux eaux vives. Nous faisons notre pause au bord de l'eau ou Sylvie se rafraichi les pieds.

Le soleil tape fort et nous devons remonter sur Cassagnas ou se trouve notre hébergement : Le Mimentois Chambre et table d'hôte ou nous sommes merveilleusement reçus. Une belle chambre et surtout une douche avec des jets multiples qui feront notre régal. Sur la terrasse avec une belle vue sur la forêt domaniale de Fontmort nous nous reposons sous la tonnelle avec une bonne bière dans la main.

Le repas de notre hôtesse est un régal : salade mixte, sauté de veau avec des giroles ramassées cet après-midi, riz et petits pois. Magnifique plateau de fromages de la région dont le fameux Pélardon et pour finir Glace à la frais maison accompagnée de fraises du jardin et de crème fouettée.

Une belle soirée !

Etape 7 Le Pont de Montvert - Florac

Lundi 16 Mai - Départ 7 h 35 arrivée 17 h env. 25 km.


Le ciel est clair au réveil et le vent faible. nous prenons un petit déj. au bar situé prés du pont en dos d'âne. Sur l'écran de TV on peut voir DSK quittant un commissariat de Harlem menotté ... Il s'en passe des choses !

Traversée du Tarn puis montée en lacets au soleil pour arriver sur un plateau parsemé de blocs de granit énormes et de genets éclatants. De belles vaches d'Aubrac aux yeux maquillés de khôl ! nous font une haie d'honneur. De nouveau le vent souffle fort. Nous sommes rejoints par Dominique Françoise qui a des douleurs dans le genou fera le chemin en taxi. Sylvie a un coup de moins bien aujourd'hui, contrecoups des efforts depuis deux jours.

Montée raide au col de Planette (1292 m) ou nous faisons une pause saucisson/fromage puis pente toujours difficile jusqu'au signal de Bouges (1421 m). Beaux points de vue tant sur les Cévennes et les plans bleutés successifs que vers les monts Lozère. Nous faisons une belle pause d'une heure pour pique-niquer mais il faut attaquer la descente sur du granit rose du plus bel effet mais qui glisse sous la chaussure.

Forêt domaniale de Ramponenche nous voyons les premiers châtaigniers de belles fleurs aussi sur le bord du chemin dont des orchidées (Orchidée sureau ?).

Descente raide sur Florac par le GR 68 et enfin dans cette belle ville notre gîte "Carline - Presbytère" ou nous avons droit à une petite chambre individuelle sous les toits.

Nous pouvons faire des provisions dont de magnifiques fromages locaux. Je cuisine des macaronis avec des asperges vertes accompagnées d'un fromage sec local très gouteux le Granino qui ressemble - un peu - au parmesan. Nous accompagnons ce plat roboratif d'un coteaux du Languedoc rouge du Domaine Guinand Saint-Christol.

Etape 6 Les Alpiers Le Pont de Montvert

Dimanche 15 Mai - Départ 7 h 35 arrivée 16 h env. 20 km.

Au petit matin, par un bon pas nous descendons sur Le Bleymard (1069 m) , un commerce vient d'ouvrir et nous faisons quelques provisions - dont un aligot déjà prêt. Le chemin monte gentiment jusqu'au col Santel (1200 m) mais il devient plus raide pour arriver à la station du Mont Lozère (1421 m) ou nous faisons une pause au Monlo - bel établissement , bar, hôtel resto... Un grand chocolat chaud pris dans des fauteuils confortables ou nous discutons avec le patron de la pluie (trop rare) et de son installation qui peut recevoir des groupes. En sortant nous constatons que le vent a forci. Il deviendra de plus en plus violent tout au long de la montée. Nous sommes doublés par un couple qui a laissé le soin à un âne de porter leurs sacs. Nous pouvons quand même apprécier les tapis de pensées et un peu plus haut des champs de jonquilles. Le vent nous a contraint à mettre les coupe-vent. Les gants de Sylvie sont mouillés elle doit mettre ses chaussettes au mains pour tenir ses bâtons.

Pour guider les voyageurs dans l'ascension, il y a très longtemps des "montjoie", grandes aiguilles de granit, ont été érigés. Sur certains on peu voir des croix de Malte, elles marquaient les terres détenues par les chevaliers de Malte. Nous atteignons courbés pour lutter contre le vent, le sommet de Finiels (1699 m).

Une descente difficile de 800 mètres nous permettra d'atteindre Pont-de-Montvert mais avant nous faisons une bonne pause casse-croute après Finiels. Le beau temps est revenu et sur une petite terrasse herbeuse sous un bloc de granit nous faisons même un petit somme.

Notre gîte se trouve dans un curieux bâtiment à la fois écomusée, salle polyvalente... Josette chargée de l'accueil nous fais une belle flambée dans la cheminée monumentale. Nous sommes seuls dans cet endroit un peu froid qui peut recevoir des collectivités.

Nous dégustons notre aligot accompagné d'une bouteille de rosé de l'Ardèche que nous avons trouvée à la boulangerie heureusement ouverte en ce dimanche.

Etape 5 La Bastide Puylaurent - Les Alpiers

Samedi 14 Mai - Départ 8 h 30 arrivée 16 h 30 env. 27 km.

Le petit déj. n'est servi qu'à partir de 8 h dans l'hôtel ce qui ne nous arrange pas car nous avons une grosse étape ... Le ciel est trés gris vers le nard mais il fait doux lorsque nous quittons La Bastide. Nous cherchons et hésitons sur l'itinéraire, il y a plusieurs GR qui se coupent ici (7, 7A, 70, 71,72). Finalement après un balisage un peu curieux je fais une erreur grossière et au bout d'une heure nous nous rendons compte que nous ne suivons pas le GR 70 (vers l'ouest) mais le GR 72 (vers le sud) ...

En examinant la carte nous trouvons un chemin forestier qui en 5 ou 6 km va nous remettre sur le bon chemin... Et effectivement après 1 h 30 nous retrouvons notre "Chemin de Stevenson" à Chasseradès - et avec lui une pluie battante qui nous oblige à sortit nos capes toutes neuves.

Nous passons Mirandol et son viaduc (ligne SNCF Mende Labastide). Le chemin dans la montagne du Goulet monte sévèrement jusqu'au col (1413m). Nous prenons notre casse croute (pain, jambon cru, Tommette des Fardet - fromage de chèvre local). Il y a déjà 7 heures que nous marchons et Sylvie commence à voir double...La descente est parfois malaisée dans les sentiers caillouteux et raides, nous faisons quelques photos dans les ruines de Serreméjan, puis passons par la source du Lot et voici enfin notre gîte dans le village des Alpiers. Notre hôte nous a préparé un bon feu de bois car la maison n'est pas habitée. Je me colle au repas : spaghettis à l'ail qui ne sont pas à la hauteur de ma réputation car ... je n'ai pas de graisse pour faire rissoler mon ail.

Une bouteille de vin que nous nous sommes procurés auprès de nos hôtes nous redonne le courage après une journée assez dense.

Etape 4 Fouzillac - La Bastide Puylaurent

Vendredi 13 Mai - Départ 7 h 30 arrivée 14 h 30 env. 24 km.

Après une bonne nuit très calme nous prenons le petit déj. servi par Bruno notre agriculteur qui va s'oocuper de ses vaches. Le ciel est nuageux mais il n'y a pas de risque de pluie. Le chemin est descendant jusqu'à Cheylard-l'Evêque ou nous trouvons deux gros groupes de marcheurs. Passage au hameau de Pradels et arrivée dans la forêt domaniale de la Gardille avec de superbes pins. La forêt embaume, senteurs mêlées de fougères, genets, pins... Nous marchons de bon cœur dans de beaux sentiers. Passage au lac de Louradou et descente vers le château de Luc.

 

Nous traversons l'Allier et passons en Ardèche. S'ensuit un long passage goudronné, nous côtoyons d'anciens, immenses et désuets bâtiments de "Colonies de Vacances" de la ville de Nîmes. Casse-croute et belle pause dans une pinède, nous passons à Rogleton puis par un sentier boisé nous arrivons en suivant l'Allier à la Bastide-Puylaurent et l'hôtel des Genets.

Etape 3 Pradelle - Fouzillac

Jeudi 12 Mai - Départ 7 h 25 arrivée 13 h 30 env. 20 km. Après une belle nuit sous la yourte - petit orage malgré tout - Départ dans la brume.  

Grande descente sur Langogne et passage de l'Allier. Petite erreur d'itinéraire à la sortie de la ville ... traversée du Langouyrou rivière à l'eau vive petit paradis pour truites (et pêcheurs...). Traversée de St Flour de Mercoire et nouvelle erreur d'itinéraire : une route nouvelle nous conduit dans un poulailler (bio). Arrivée à Sagnerousse, un paysan nous dis qu'il n'a toujours pas pu mettre ses bêtes au champs : pas de pluie depuis début mars, l'herbe n'a pas poussé. R.L. Stevenson s'est perdu dans les pentes et tourbières du côté de Fouzillac, il a dû faire un petit bivouac. Pas de problème pour nous, nous arrivons dans notre maison d'hôte sans encombre.  Belle chambre, belle salle de bain et soleil sur la terrasse...

Les jeunes génisses Aubrac nous regardent avec intérêt ...

Etape 2 Landos - Pradelle

mercredi 11 mai env. 14 km

Toujours le beau temps même trés chaud (orage dans l'après-midi) Beau chemin en balcon. Du dénivellé mais plutôt sympa sur des chemins en pouzolane. Gîte dans une Yourte "Les ânes à Gilles". De nouveau des champs de lentilles vertes du Puy, vert tendre : nous en mangerons ce soir !

Moral de la randonneuse plutôt bon.

Etape 1 Le Monestier-sur-Gazeille - Landos

Mardi 10 mai 2011 Env 23 km Après une bonne nuit (ronfleurs arghh) au gîte municipal installé dans l'ancienne gendarmerie belle journée de rando épuisante. Beau temps toute la journée. Gros dénivellé à Goudet dans les gorges de la Loire. Chemin rocailleux et défoncé. À Landos nous sommes installés au gîte municipal - repas avec d'autres randonneurs, macaronis à la fourme et petit cote du Rhone. Le moral de la randonneuse est "moyen".

Descente assez pénible vers la Loire  ...

Stevenson - Plan de marche

Voici le plan de marche prévisionnel.

Il ne devrait pas y avoir de modifications notables puisque nous avons effectué toutes les réservations de gîtes communaux, yourtes, hôtels, chambres d'hôtes etc.

Les sacs à dos sont bouclés et pas trop lourds, la météo semble favorables pour les jours qui viennent : le bonheur.

Chemin de Stevenson

Le lundi 9 mai nous allons partir pour Le Monastier-sur-Gazeille (Haute-Loire) point de départ des Chemins de Stevenson. Une dizaine d'étapes devraient nous conduire à Saint-Jean-du-Gard (Gard) en traversant le Velay, le Gévaudan, les Monts Lozère et les Cévennes.
Robert Louis Stevenson l'auteur de l'Ile au Trésor parcouru ce chemin en 1878 avec une anesse Modestine. Il en a titré un petit livre savoureux "Voyage avec un âne dans les Cévennes". Nous, c'est en couple que nous allons parcourir un peu plus de 200 km. Pas d'imprévu cette année puisque les réservations de gîtes sont déjà effectuées. Les sacs à dos sont prêts et comme toujours assez légers : 5,5 kg pour Sylvie et 7,5 kg pour moi.

Si nous avons des accés Internet dans les villages que nous allons traverser nous vous tiendrons au courant de notre progresszion sinon il faudra attendre la parution des "Périgrinations vineuses (?) sur les chemins de Stevenson"... En attendant voici une carte de notre itinéraire.

Yasuko

La petite Yasuko rencontrée sur le Camino Aragones m'écrit du Japon durement touché.

Voici son message rassurant

Hello Christian
I’m okay .my family and friends also. My town did not sake at all.earthquake happened north and middle part of Japan.
But so many people died.
And now maybe you know, in an atomic energy factory, we have so big problem.
I heard its now so danger case ...
I’m so worry about that.
Atomic energy is danger we knew, I didn’t like it, but we can’t live our life...
I realized that now in Japan we don’t have enough energy...some energy factory stopping now.
I hope, no more bad case will happen ...
Thanks you worry about us.
See you again.
Yasuko