Après une nuit un peu dure sur des matelas fatigués nous reprenons le chemin bien connu désormais vers St Etienne-Vallée-Française. Les petits oiseaux chantent pour saluer le début ensoleillé de notre dernière étape. Peu Après St Etienne nous quittons la route pour un chemin qui nous fait monter aussi rapidement qu'il nous fait descendre sur le route départementale (les joies des GR). Enfin nous passons le Gardon (ou un affluent) et entamons la montée vers noter dernière difficulté le col Saint-Pierre (596m) soit encore 300 mètres de dénivelé. Sylvie a quelques douleurs dans la hanche problème d'équilibrage de sac à dos - décidément nous aurons du mal à régler ce foutu sac. La montée au col est assez rude mais nous bénéficions d'une belle vue sur la ville de Saint-Etienne avec son clocher carré.
Dans la descente du col rude au début puis plus agréable nous cueillons diverses variétés de thym. Quelles odeurs dans ces bois de pins, de genévrier et de chênes verts, c'"est un climat qui devient nettement méditerranéen. Nous arrivons en vue de Saint-Jean-du-Gard, nous suivons le Gardon et passons sous le pont vieux qui a encore fière allure avec ses 4 arches. Voici devant la gare ferroviaire le terme de notre voyage sur les pas de Robert Louis Stevenson. Un bon repas au restaurant l'Oronge, le bus pour Nîmes puis le TGV pour Paris, l'adorable Guito qui nous attend à la gare de Lyon et un peu avant minuit nous sommes de retour à la maison...
Nous n'avons pas eu de bobos, quelques douleurs, quelques difficultés, certaines étapes un peu longues, surtout la première avec les gorges de la Loire sous aa chaleur qui laisseront un fort mauvais souvenir à Sylvie.
De bons moments de marche, des paysages variés appréciés par le beau temps que nous avons eu. Une France pas trop défigurée, pas de publicités au bord des chemins. Des habitants rares mais pas hostiles, une belle saison pour les fleurs, les arbres et les odeurs.