mardi 31 mai 2011

Etape 10 - Saint-Étienne-Vallée-Française Saint-Jean-du-Gard

Jeudi 19 Mai - Départ 7 h 20 arrivée 12 h 20 env. 16 km.


Après une nuit un peu dure sur des matelas fatigués nous reprenons le chemin bien connu désormais vers St Etienne-Vallée-Française. Les petits oiseaux chantent pour saluer le début ensoleillé de notre dernière étape. Peu Après St Etienne nous quittons la route pour un chemin qui nous fait monter aussi rapidement qu'il nous fait descendre sur le route départementale (les joies des GR). Enfin nous passons le Gardon (ou un affluent) et entamons la montée vers noter dernière difficulté le col Saint-Pierre (596m) soit encore 300 mètres de dénivelé. Sylvie a quelques douleurs dans la hanche problème d'équilibrage de sac à dos - décidément nous aurons du mal à régler ce foutu sac. La montée au col est assez rude mais nous bénéficions d'une belle vue sur la ville de Saint-Etienne avec son clocher carré.

Dans la descente du col rude au début puis plus agréable nous cueillons diverses variétés de thym. Quelles odeurs dans ces bois de pins, de genévrier et de chênes verts, c'"est un climat qui devient nettement méditerranéen. Nous arrivons en vue de Saint-Jean-du-Gard, nous suivons le Gardon et passons sous le pont vieux qui a encore fière allure avec ses 4 arches. Voici devant la gare ferroviaire le terme de notre voyage sur les pas de Robert Louis Stevenson. Un bon repas au restaurant l'Oronge, le bus pour Nîmes puis le TGV pour Paris, l'adorable Guito qui nous attend à la gare de Lyon et un peu avant minuit nous sommes de retour à la maison...






Nous n'avons pas eu de bobos, quelques douleurs, quelques difficultés, certaines étapes un peu longues, surtout la première avec les gorges de la Loire sous aa chaleur qui laisseront un fort mauvais souvenir à Sylvie.

De bons moments de marche, des paysages variés appréciés par le beau temps que nous avons eu. Une France pas trop défigurée, pas de publicités au bord des chemins. Des habitants rares mais pas hostiles, une belle saison pour les fleurs, les arbres et les odeurs.

C'est sur de nouveau nous marcherons l'an prochain !

2 commentaires:

Dominique a dit…

Félicitations pour vos photos !
Elles valent bien les efforts consentis. S'agissant d'une première pour ton épouse, Christian, tu aurais pu choisir un chemin avec moins de dénivelé !

Au plaisir de te revoir quelque part autour de Satory.

Anonyme a dit…

"Camino de terre contre camino de fer : Le saviez-vous j'ai entrepris moi aussi un grand voyage qui s'inscrit dans la durée. Chut, c'est mon petit jardin secret ... Chaque matin un bon petit déjeuner dans l'estomac je me présente à ma première station. Quel plaisir, quelle sensation de liberté m'envahit lorsque je passe ma carte navigo au dessus du tourniquet et que dans un élan fracassant je franchis les portiques accompagné d'une foule enthousiaste. J'entre dans un autre monde, le bien être, l'émerveillement de tout les instants bref une bouffée d'oxygène. Maintenant je progresse en toute sécurité des têtes en képis installées sur de gros bras veillent. D'autres uniformes s'assurent que je suis en possession de ma carte, comme jadis ma mère vérifiait mes tickets de cantine dans mon cartable d'école. Quelques petits pats et me voilà à Versailles, son château, son parc et sa gare chantier. Je poursuis ensuite plein est dans le soleil levant immense et orangé. La défense, première difficulté de l'étape qui présente un dénivelé de plusieurs dizaine de mètres qu'il faut franchir à un bon rythme. A travers les dalles j'imagine ces immenses tours qui répondent au soleil dans un ton or. Maintenant je file sur Paris, roues libres c'est plat. Charles de Gaulle Étoile je me sens très humble sous ce lieu où 200 ans d'histoire nous contemplent. Le parcourt est très varié puisque je franchis maintenant Auber et les escalators d'accès à ses jolis magasins ... Châtelet puis gare de Lyon et tout s'enchaîne et passe trop vite. Dans un vacarme d'enfer je ressorts en plein jour pour atteindre ma dernière escale. Encore une petite quinzaine de minutes et me voilà devant ma boîte quelle joie, quelle satisfaction intérieure d'être parvenu une nouvelle fois en ce lieu qui m'est cher et où je vais m'attarder quelques heures avant de repartir."
Y.M.